La vie au bout des doigts

Un texte hors concours
vendredi 1er décembre 2023
par  Paul Jeanzé

Comme tous les ans, le Ministère de la Culture propose un défi d’écriture. Cette année, cette opération est labellisé Olympiade Culturelle.

L’objectif de l’Olympiade culturelle est de créer des synergies entre l’art, la culture et le sport sur tout le territoire français jusqu’au 08/09/2024, date de la fin des Jeux olympiques et paralympiques.
« Dis-moi dix mots » entre dans la course et ambitionne de faire rayonner la langue française, la Francophonie autour des valeurs du sport et de l’olympisme. Dix mots comme dix défis pour se dépasser, jouer collectif, accepter les règles, apprendre à se respecter et respecter ses partenaires comme ses adversaires.

Voici les mots proposés : adrénaline ; aller aux oranges ; champion ; collectif ; échappée ; faux départ ; hors-jeu ; prouesse ; mental ; s’encorder.

Cet été, pas question de me la jouer collectif, j’ai juste envie d’une belle échappée solitaire : en plein paroi et sans m’encorder. Ce n’est pas que j’aime me faire peur ou que j’ai besoin d’une bonne dose d’adrénaline. Non, pendant que du côté du Trocadéro, le Monde entier va se pâmer devant les exploits des champions qu’ils auront programmés pour l’occasion, je préfère être ailleurs. Loin, bien loin de la société du spectacle

Je ne vis pas l’escalade en solo comme une prouesse, même si une certaine force mentale n’est pas à négliger. Certains vont aux oranges ; d’autres sucrent les fraises. Chacun son truc… Moi, quitte à rester dans la métaphore fruitière, je préfère croquer dans la pomme de la vie. Alors oui, je prends le risque de me retrouver hors-jeu. Mais ne vaut-il pas mieux, en lieu et place d’un faux départ, d’une belle chute ?

La vie au bout des doigts
Patrick Edlinger (1960 - 2012)
La vie au bout des doigts


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Message estival

Vendredi 04 juillet 2025

Même si je vous donne peu de mes nouvelles, j’avance toujours tranquillement sur mon petit roman, intitulé Une journée ordinaire. Je dis « petit » dans le sens où il est peu bavard en terme de mots : 25 000 mots environ. Il est « terminé »... enfin, toute la matière est là. Je suis dans la phase où je relis et reprend chaque chapitre plusieurs fois jusqu’à en être (à peu près) satisfait. Peut-être cette phase se terminera-t-elle vers la fin de l’été, peut-être... car je reprends parfois tout du début, quand j’estime « perdre un peu le fil » De plus, le dernier chapitre est à revoir, la fin notamment... Je passe souvent énormément de temps à tenter de trouver une fin « pas trop banale ». Bref, beaucoup de cuisine interne !

Bien à vous et en vous souhaitant un bel été (au frais en ce qui me concerne),
Paul Jeanzé