Espoir

Ton ombre me poursuit désespérément ;

Partout, je respire ton parfum de rose ;

Souvent, en ton sein, mon âme morose

Reprend confiance, et repart sans tourment.

Tous mes gestes, c’est toi qui les commandes ;

Tu me donnes le doux espoir comme offrande ;

L’odeur de ta peau douce et halée m’enivre ;

J’adore mêler mes doigts à tes cheveux d’ébène,

Voir tes yeux mornes et las, pareils au givre,

Ta bouche proférer des prières lointaines

Que, seul, je puis traduire. Tu serais à moi,

Oui, bien à moi. Et même tu serais moi.

Nos chemins se croiseront-ils un jour ?

Aurais-je la joie, de te connaître pour toujours ?

Après l’averse

Elle est partie

Je suis resté.

La vie déroule son corps de serpent

Une foule d’idées submergent ce roc

Balayé par le vent des pensées.

Je suis là

Elle n’est plus là

Je suis las.

Où est-elle, infatigable et trépidante ?

Son souvenir baigne dans un flot

De monotonie sombre et vague.

La nuit, le Jour

Quelle différence ?

Je ne sais pas, je ne peux pas.

Vivre ou mourir

Mourir ou vivre