IX et X
par
IX
Les ténèbres emplissaient la vallée, qui maintenant reposait dans le calme. On n’entendait plus la voix du laboureur, lançant des injures à son cheval. La route avait avalé pour quelques heures, les flâneurs inconscients. Au loin on devinait une ville, qui n’était plus qu’une horloge. La nuit avait vaincu tout le monde.
X
De temps à autre, le plouf d’un poisson
Me tirait de mes rêveries… Une légère
Brise agitait les bras des saules ronds,
Qui retombaient, en reposoir, sur la terre…