Printemps
par
Le soleil inonde la nature de milleRayons apaisants. Le ciel est bleu et sans nuage…Mais, mon esprit ne s’en aperçoit pas. L’orageGronde sans cesse ; il a cessé d’être tranquille…Le silence a posé sa patte de veloursSur les bois et les champs. Tout est métamorphosé.Il pleut sur mon cœur. Nul abri pour reposer.Les gouttes le transpercent comme un calvacadour [1].Au loin, la ville s’embrase de mille lueursSes rues sont pleines de vie : travailleurs, flâneurs…L’obscurité s’est installée dans mon âme.Le ciel noir, sans étoiles, est plein de drame.L’air est pur, limpide…L’hiver est assis à ma porte ;La grêle cogne à ma fenêtre ;La neige me déguise et me vole.
[1] Ce terme est avant tout un adjectif qui désigne les écuyers qui avaient la surveillance des chevaux et de tous les équipages de l’écurie dans la maison du roi et des princes ; qualifie également une expression recherchée, maniérée, précieuse.