Pollution

dimanche 31 décembre 2017
par  Paul Jeanzé

Il était blanc comme un linge
Enfin pas si blanc que cela
Plutôt gris
Car sans doute avait-il été trop longtemps exposé
Au milieu de la circulation
En plein cœur de la pollution

Il toussait, toussait très fort
On avait mal pour lui
Tellement cela venait de l’intérieur
Et du dehors aussi

Il s’assit sur un banc
Essoufflé, très essoufflé
Et ferma les yeux
Implorant celui qui ici-bas ou bien là-haut
Serait assez miséricordieux
Pour le renvoyer vers des cieux
Où l’air était pur et le ciel encor bleu

Pollution adieu !
Adieu ! murs en béton
Adieu ! circulation

Alors il s’assit sur un banc
De nuages bien évidemment
Un joli banc blanc
Pour la vie
Éternellement


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Message estival

Vendredi 04 juillet 2025

Même si je vous donne peu de mes nouvelles, j’avance toujours tranquillement sur mon petit roman, intitulé Une journée ordinaire. Je dis « petit » dans le sens où il est peu bavard en terme de mots : 25 000 mots environ. Il est « terminé »... enfin, toute la matière est là. Je suis dans la phase où je relis et reprend chaque chapitre plusieurs fois jusqu’à en être (à peu près) satisfait. Peut-être cette phase se terminera-t-elle vers la fin de l’été, peut-être... car je reprends parfois tout du début, quand j’estime « perdre un peu le fil » De plus, le dernier chapitre est à revoir, la fin notamment... Je passe souvent énormément de temps à tenter de trouver une fin « pas trop banale ». Bref, beaucoup de cuisine interne !

Bien à vous et en vous souhaitant un bel été (au frais en ce qui me concerne),
Paul Jeanzé


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