B comme...
Articles publiés dans cette rubrique
par
Baudelaire (Charles) - (1821 - 1867)
La question n’est pas de savoir si la littérature du cœur ou de la forme est supérieure à celle en vogue. Cela est trop vrai, pour moi du moins. Mais cela ne sera qu’à moitié juste, tant que vous n’aurez pas dans le genre que vous voulez installer autant de talent qu’Eugène Sue dans le sien. (...)
par
Bazin (René) - (1853 - 1932)
– Ta, ta, ta, reprit le garde ; ce n’est pas des explications que vous demande M. le marquis, mon bonhomme : c’est de l’argent. Le métayer leva les épaules : – Il n’en demanderait pas, s’il était là, dans sa Fromentière. Je lui ferais entendre raison. Lui et moi nous étions amis, je peux dire, et son (...)
par
Buzzati (Dino ) - (1906 - 1972)
Le début Ce fut un matin de septembre que Giovanni Drogo, qui venait d’être promu officier, quitta la ville pour se rendre au fort Bastiani, sa première affectation. Il faisait encore nuit quand on le réveilla et qu’il endossa pour la première fois son uniforme de lieutenant. Une fois habillé, il se (...)
par
Bove (Emmanuel) - (1898 - 1945)
Il voudrait que la guerre fût oubliée. Il regrette l’année 1910. À cette époque, paraît-il, les gens étaient honnêtes, sociables. L’armée avait de l’allure. On pouvait faire du crédit. On s’intéressait aux problèmes sociaux. Quand il parle de tout cela, ses deux yeux – le vrai et le faux – se mouillent et ses (...)
par
Bove (Emmanuel) - (1898 - 1945)
Avant que le train s’immobilise complètement, les voyageurs cherchent à deviner où s’arrêteront les portes. Ils sont seuls avec eux-mêmes, sauf ces quelques-uns qui prennent tout ce qui les entoure au sérieux et que la moindre anicroche trouble. Car il en est qui, de faire partie de cette foule pour (...)