J’ai quitté la ville ce matin
Au revoir Métropolitain
Adieu mes congénères urbains
Je ne vais pas vous regretter c’est certain

Depuis une heure je descends le long du chemin
Enivré par la douce odeur du romarin
Une vache un mouton deux poulains
Et trois adorables petits lapins

C’est étrange je ne peux retenir mon chagrin
Je vois la lune dans un ciel cristallin
Qu’il était beau ce jour sans lendemain