Arthur, François, Pierre et… moi ?
par
Au moment de me mettre à écrire quelques vers
Cet instant où poète je m’apprête à clamer
Je me trouve ridicule et préfère étouffer
L’hémistiche et ses pieds engourdis par l’hiver
De cet art de la prose je ne sais disposer
Du sonnet et des rimes n’en maîtrise pas l’effet
Amoureux de cet art je le suis il est vrai
En lecteur simplement en écrire trop m’effraie
La ballade des pendus et leur bal sautillant
Poètes et voleurs s’assemblaient tournoyants
Ils rêvaient de sonnets pour la rose cueillir
Je mourrai sans espoir la regardant flétrir
Que faut-il pour souffler des paroles enflammées ?
Les malheurs la souffrance d’un amour sans amant ?
De ma bouche rien ne sort mes lèvres sont asséchées
Je n’ai rien à pleurer que ces vers du néant